Les chaudières bois bûches et leur principe de combustion

Les chaudières à tirage naturel 

  • Les chaudières à combustion montante

Les chaudières à combustion montante sont les premières imaginées et créés. Directement calquée sur le fonctionnement des inserts ouverts puis fermés, la combustion montante est une technologie très simple où tout le bois s’enflamme en même temps, comme dans une bonne vieille cheminée.

Chaudière bois à combustion montante

Principe : toute la charge brûle simultanément, régulation de l’apport d’air comburant par  régulateur d’allure

Rendement : 40 à 70%
Combustible : Bois sec
Avantages : Investissement peu élevé
Inconvénients : Combustion irrégulière difficile à maîtriser d’où rendement faible, autonomie réduite d’où chargements et entretiens fréquents, bistrage et goudronnage possible, ballon tampon conseillé

 

 

  • Les chaudières à combustion inversée

Chaudière bois à combustion inversée

 

Principe : magasin à bois et chambre de combustion séparés, les flammes se développent au travers de la grille support de combustibles ; l’apport est optimisé par le régulateur d’allure
Rendement : 50 à 70%
Combustible : Bois sec
Avantages : Autonomie moyenne, rendement élevé
Inconvénients : Bon tirage indispensable, risque de condensation dans le magasin bois en cas de mauvaise utilisation, ballon tampon indispensable

 

 

Les chaudières à tirage forcé et combustion inversé

Chaudière bois à tirage forcé combustion inverséePrincipe : magasin à bois et chambre de combustion séparés, régulation de l’amenée d’air par ventilateur ; le tirage forcé autorise des surfaces d’échange plus grandes
Rendement : 70 à 90%
Combustible : Bois sec
Avantages : Bonne autonomie, combustion et régulation contrôlées
Inconvénients : Très bon tirage nécessaire, risque de condensation dans le magasin bois en cas de mauvaise utilisation, ballon tampon indispensable, nécessité d’une alimentation électrique.

En résumé

D’une manière générale, le choix d’une chaudière bois bûche se fera en fonction de l’utilisation qu’on en fera par rapport au système de chauffage prévu ou existant et de façon à privilégier le rapport qualité/prix et les meilleurs performances (rendement, émission).

Un bon dimensionnement et une pose bien faite

L’installation de ces équipements à bois devra être optimale. C’est essentiel pour pouvoir profiter au mieux de ses avantages, pour pouvoir moins polluer et faire de réelle économies. Notons que le chauffage au bois est le chauffage le plus polluant, devant le fioul ou le gaz, s’il est mal installé ou utilisé ou encore de piètre qualité alors que, à l’inverse, un bon poêle ou chaudière pourront être les fers de lance de votre rénovation énergétique !

Pour finir, il est essentiel de penser à un entretien régulier et efficace de votre installation, au minimum 2 fois par an (dont 1 pendant la saison de chauffe) ! Un vrai gage de qualité.

Pour l’installation, privilégiez un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

En rénovation, si le professionnel est agrée RGE et si le rendement énergétique et les émissions de polluants de la chaudière respectent les seuils de la classe 5 de la norme NF EN 303.5 (ou label Flamme Verte 5*) : TVA de 5,5% et Crédit d’Impôt de 30%

N’hésitez pas à nous contacter pour une étude gratuite chez vous  !

ADEME « LE CHAUFFAGE AU BOIS » :
 http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/habitation/construire/chauffage-climatisation/chauffage-bois